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« Picasso a envahi le palais des Papes à Avignon à la tête d'une colonne de plus de cent hommes, accompagnés de plus de trente femmes, de deux nains, de deux Arlequins et d'un Pierrot, de plusieurs enfants, de quelques bouquets de fleurs et de quelques fruits. [...] Ils ont investi la plus grande et la plus solennelle des salles du pape [...] et avec un bavardage mystérieux et silencieux, ils se sont accrochés aux murs [...] et ont commencé à parler : «Nous sommes arrivés ici tout juste nés. Nous avons un peu plus d'un an...» » Ainsi le poète Rafael, grand ami de Picasso, résumait-il la grande exposition avignonnaise de 1971 dans son introduction au catalogue, donnant un parfait écho à la production picassienne de ces dernières années.C'est sur cette période 1969-1972 que se concentre l'exposition du musée Picasso d'Antibes. L'ouvrage qui l'accompagne, à travers une centaine d'oeuvres, s'attarde sur ce moment clé où l'inventivité de l'artiste est particulièrement prolifique, malgré l'incompréhension d'une partie de la critique. Alors qu'il avance en âge, Picasso fait retour sur ses origines espagnoles : il revisite alors la galerie de ses personnages familiers, les toreros, les mousquetaires, et peint des tableaux qui semblent prendre forme sous nos yeux, dans une facture lâche qui surprend. Si Picasso regarde du côté du siècle d'or espagnol, il tend aussi un miroir à Rembrandt comme à Frans Hals, se ressourçant auprès d'une peinture fidèle à sa définition ancienne, tout en s'émancipant de toute obligation à l'endroit de l'Histoire, comme de l'art moderne. Il entend assumer le lyrisme de ses oeuvres sur les hauts murs du Palais des Papes à Avignon, en 1970 et 1973. Désormais l'exubérance qui dans ses dernières toiles s'exprime par des teintes vives, et le plus souvent, par de grands formats, témoigne de l'extraordinaire pouvoir créateur de l'artiste, dans une liberté qui n'hésite pas à s'affranchir des valeurs de l'époque, voire à les mettre en doute.