Le dernier train d'Hiroshima : les survivants racontent

À l'occasion du 80e anniversaire des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Hiroshima, 6 août 1945, 8h15. Ce récit met en scène ce que différentes personnes faisaient au Moment Zéro, lorsque les avions américains Necessary Evil, piloté par George Marquart, Great Artiste, piloté par Charles Sweeney, et Enola Gay, piloté par Paul Tibbets, survolèrent Hiroshima pour y lâcher la première bombe atomique de l'Histoire. S'appuyant sur les témoignages de survivants de la bombe atomique et sur la science médico-légale, Charles Pellegrino décrit les événements et les conséquences de ces deux jours d'août où des bombes nucléaires ont explosé au-dessus du Japon, changeant à jamais la vie sur Terre. Le Dernier Train d'Hiroshima offre aux lecteurs une capsule temporelle étonnante, où l'on se croirait sur place au milieu de cette tragédie. L'autorité scientifique de Charles Pellegrino et sa relation étroite avec les survivants de la bombe font de son récit le plus captivant et le plus documenté jamais écrit. Au coeur du récit se trouvent les témoignages de celles et ceux qui ont vécu les explosions atomiques de première main, les civils japonais sur le terrain. Première ville visée, Hiroshima est au centre de la plupart des récits. Pellegrino accorde autant d'importance au bombardement de Nagasaki, symbolisé par les trente personnes connues pour avoir fuit Hiroshima pour Nagasaki, où elles sont arrivées juste à temps pour survivre à la seconde bombe. L'une d'entre elles, Tsutomu Yamaguchi, est la seule personne à avoir subi les effets des deux cataclysmes à Ground Zero. La seconde fois, les effets de l'explosion ont été détournés autour de la cage d'escalier derrière laquelle se tenait la conférence du bureau de Yamaguchi, le plaçant, lui et quelques autres, dans un cocon de choc qui leur a offert une protection alors que le bâtiment tout entier disparaissait autour d'eux. Pellegrino tisse des histoires au delà de l'imaginable dans un récit illustré qui remet en question le " rapport officiel ", montrant exactement ce qui s'est passé à Hiroshima et Nagasaki - et pourquoi.