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L'abstention électorale s'impose désormais comme un phénomène politique majeur.Pour cette raison même, elle suscite une interrogation fondamentale. Le recul de la participation électorale se manifeste, depuis quelques années, et avec une intensité croissante, dans la quasi-totalité des démocraties libérales, qu'elles soient anciennes ou récentes ; elle atteint maintenant des niveaux élevés jusque dans des pays qui, comme la France ou l'Allemagne, étaient caractérisés par une tradition de forte participation.L'ampleur inédite et l'universalité du phénomène ne permettent plus de le négliger, ni de se contenter, comme naguère, d'approches exclusivement statistiques ou sociologiques. Il importe donc d'aller au-delà, et de tenter, si possible, d'en éclairer le sens et les causes. La question majeure que suscite l'abstention électorale est précisément celle de sa signification. Faut-il, paradoxalement, s'en réjouir, comme d'un symptôme de l'apaisement d'une démocratie enfin adulte, dans laquelle l'apparente apathie ne serait que le signe de la disparition des conflits idéologiques et de la confiance des citoyens dans le bon fonctionnement des institutions ? Doit-on, au contraire, sur un mode moins optimiste, y voir la preuve de l'épuisement d'une certaine forme de démocratie représentative ? L'abstention, la dépolitisation et l'indifférence masquent-elles la fin des guerres intestines, ou une crise sans précédent du système politique ?